
Expropriation par la loi - Comment la VVBG criminalise les citoyens et démantèle l'État de droit
Un adieu à la liberté, à la propriété et à la présomption d'innocence
Avec la loi dite de lutte contre la dissimulation de patrimoine (VVBG), on ne lutte pas contre la criminalité - on sape les fondements de notre État de droit. Non pas par la petite porte, mais en toute transparence, sous les applaudissements de ceux qui considèrent la liberté comme un privilège. Cette loi n'est pas un "bouclier contre les criminels", mais un instrument de criminalisation systématique de citoyens tout à fait normaux.
Celui qui a des biens est suspect
Le message central de la VVBG : la possession est suspecte. La richesse - même acquise de manière honnête - fait l'objet d'une suspicion générale. À partir d'une valeur patrimoniale de 100.000 euros, une ordonnance dite de déclaration peut désormais être émise. Celui qui ne prouve pas en l'espace de quelques mois d'où vient l'argent est menacé de saisie, de confiscation et de conséquences juridiques.
Ce qui devrait être totalement impensable dans un État de droit est ici inscrit noir sur blanc dans la loi : la charge de la preuve incombe au citoyen. La présomption d'innocence est de facto abolie.
L'AFD - la nouvelle autorité d'expropriation
Avec le centre d'enquête sur la dissimulation de patrimoine (AFD), une nouvelle autorité spéciale est créée - avec des droits étendus, des critères d'examen vagues et aucun contrôle sérieux. Aucun soupçon concret, aucune procédure, aucune condamnation ne sont nécessaires. Il suffit d'un "bien inexpliqué" - et l'État met la main dessus. Celui qui ne se justifie pas à temps perd ses biens en cas de doute.
Ce n'est pas de la lutte contre la criminalité, c'est une machine à exproprier légitimée par l'Etat - avec un renversement total de la logique de l'Etat de droit.
L'arbitraire avec système
La marge de manœuvre des autorités est effroyablement large. La notion de "dissimulation de patrimoine" reste floue, les critères d'ouverture d'une procédure sont élastiques. Qui définit ce qui est plausible ? Qui décide si un bien immobilier est "suspect" ? Qui vérifie si quelqu'un n'est pas simplement victime d'une erreur du système ?
La vérité est que la clarté juridique a été sciemment évitée. Ainsi, la souveraineté d'interprétation reste à l'État - et l'incertitude au citoyen.
Ce n'est pas "la mafia" qui est concernée - c'est TOI.
La rhétorique publique vend la loi comme un coup porté aux clans, aux oligarques et à l'argent de la drogue. Mais c'est une tromperie. Ce sont les personnes concernées :
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Les indépendants qui sont payés en liquide.
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Les héritiers dont la fortune familiale date de plusieurs décennies.
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Les investisseurs qui investissent dans des cryptomonnaies ou des métaux précieux.
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Les personnes ayant des avoirs à l'étranger ou des donations sans documentation complète.
L'idée que cette loi ne touche que "les bonnes personnes" est naïve - ou délibérément mensongère.
La liberté meurt par tranches - la VVBG est une coupe épaisse
La VVBG s'inscrit dans une chaîne d'interventions étatiques qui sapent de plus en plus les droits fondamentaux. Plafonds d'argent liquide, registres de patrimoine, interrogations automatisées de comptes, attaques contre le secret bancaire - tout cela ne sert pas la justice, mais le contrôle sans faille. Et maintenant, c'est le comble : la propriété devient une dette portable.
Celui qui achète demain une maison doit prouver qu'elle n'est pas "maléfique". Celui qui possède aujourd'hui une montre de valeur sera peut-être bientôt sous surveillance. L'État de droit tel que nous le connaissions ne meurt pas dans une révolution - mais dans des paragraphes comme celui-ci.
Une loi digne d'une dystopie - mais malheureusement réelle
Il y a dix ans, cette loi aurait fait sourire dans un roman dystopique - aujourd'hui, elle est bien réelle. Elle ne crée pas de justice. Elle crée la peur, l'arbitraire et la méfiance. Elle instaure un climat social dans lequel la propriété n'est pas protégée, mais suspectée. Dans lequel les citoyens n'ont plus de droits, mais des devoirs envers un État envahissant.
Conclusion : la VVBG est une attaque, pas une loi.
La VVBG n'est pas une erreur bien intentionnée. C'est une attaque calculée contre le citoyen libre, sa propriété et ses droits. C'est la manifestation juridique d'un Etat qui n'a plus confiance en ses citoyens - et qui se laisse toutes les portes ouvertes lorsqu'il s'agit de les saisir.
Celui qui ne le reconnaît pas n'a pas compris la gravité de la situation.

