
Une expropriation rampante menace-t-elle ? Comment la politique et la Commission européenne veulent mettre la main sur l'épargne des citoyens
Les récentes déclarations de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du chef de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) Friedrich Merz sur le thème de l'épargne et de l'investissement font dresser l'oreille. Tous deux demandent que les réserves privées des citoyens soient davantage utilisées pour des "investissements" - avec des incitations soi-disant volontaires. Mais ce qui semble à première vue inoffensif et favorable à l'économie comporte des risques considérables. Est-ce le début d'une mainmise insidieuse sur le patrimoine privé ?
L'"Union de l'épargne et de l'investissement" - un cheval de Troie ?
Ursula von der Leyen a annoncé la mise en place d'une "Union de l'épargne et de l'investissement" (UEI) afin de "convertir l'épargne privée en investissements dont nous avons un besoin urgent". Une question se pose alors : qui définit quels investissements sont "urgemment nécessaires" ? Les citoyens épargnent pour différentes raisons - que ce soit pour leur retraite, pour les urgences ou pour s'assurer une marge de manœuvre financière. Mais la Commission européenne veut apparemment intervenir pour orienter les flux de capitaux.
Certes, von der Leyen souligne que la transformation est basée sur le volontariat, mais le passé nous apprend que lorsque la politique dispose d'un levier, elle ne l'utilise souvent pas en faveur des citoyens, mais pour financer ses propres projets. Ce qui est vendu aujourd'hui comme une "incitation" pourrait être lié demain à des prescriptions légales, à des désavantages fiscaux ou même à une mainmise directe.
Merz et l'infrastructure - une proposition anodine ou les prémices d'une expropriation ?
Friedrich Merz l'a formulé ainsi lors du congrès de la CSU : L'Allemagne doit "mobiliser" une partie des gigantesques capacités d'épargne privées pour investir dans l'infrastructure en mauvais état. Concrètement, il a parlé de 2,8 billions d'euros qui reposent sur les comptes allemands. Si seulement 10 % de cette somme était investie de manière ciblée, de nombreux projets pourraient être financés.
Mais comment cette "mobilisation" doit-elle se faire exactement ? Sur le marché libre, de nombreux citoyens sont depuis longtemps sceptiques lorsqu'il s'agit de produits financiers poussés par l'État. Les promesses de la retraite Riester sont un exemple avertissant de la manière dont des investissements prétendument sûrs sont devenus pour beaucoup un piège à pertes. Et si cette fois-ci, la politique utilisait des méthodes moins "douces" ?
Possibilité de mesures coercitives : Que risquent réellement les citoyens ?
Bien que les politiques soulignent actuellement encore que tout est basé sur le volontariat, plusieurs scénarios sont envisageables pour que la "réorientation" de l'épargne vers l'investissement se transforme en une expropriation rampante :
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Pénalisation fiscale de l'épargne
Celui qui laisse simplement son argent sur son compte pourrait bientôt être pénalisé par des impôts plus élevés ou des taux d'intérêt négatifs afin de l'"inciter" à l'investir dans des projets privilégiés par l'État. -
Formes d'investissement obligatoires pour certaines épargnes
Une variante possible serait que les citoyens soient obligés d'investir un certain pourcentage de leur épargne dans des fonds encouragés par l'État - à l'instar de la prévoyance vieillesse d'entreprise, mais cette fois sans liberté de choix. -
Prélèvements directs spéciaux ou taxes sur le patrimoine
En temps de crise, les États ont déjà prélevé par le passé des taxes spéciales sur le patrimoine d'épargne (par exemple en Italie dans les années 1990). Qui peut garantir qu'une telle situation ne se reproduira pas ? -
Fonds d'investissement dirigés par l'État et au rendement douteux
Les citoyens pourraient être poussés à placer leur argent dans des projets sélectionnés non pas selon des critères économiques, mais politiques. Un rendement faible, voire négatif, serait alors supporté par les contribuables - avec leurs propres économies. -
Contrôles des mouvements de capitaux
Dans un cas extrême, des mesures pourraient être prises pour restreindre la libre disposition de l'épargne - par exemple en limitant les retraits d'argent liquide ou les transferts vers l'étranger.
Les citoyens paient pour les mauvaises décisions politiques
Alors que les politiques insistent toujours sur le fait que la réorientation de l'épargne privée ne doit être qu'un soutien à l'investissement, une vérité dérangeante se révèle : des décennies de mauvaise gestion, une dette publique croissante et une bureaucratie inefficace ont conduit à ce que les fonds publics ne suffisent plus. Au lieu d'assumer la responsabilité de ces erreurs, c'est désormais l'argent des citoyens qui est mis à contribution.
Au lieu de véritables réformes - par exemple une administration plus efficace ou la prévention du gaspillage de milliards - on prépare un système dans lequel les épargnants seront responsables des erreurs de la politique. La question n'est plus de savoir si, mais quand lesincitations volontaires se transformeront en contrainte de fait.
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Les projets actuels de der Leyen et Merz sont un signal d'alarme : la liberté financière n'est pas un acquis, mais doit être défendue activement.
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